On parle d’infertilité lorsqu’au terme d’un an de rapports sexuels réguliers et non protégés, il ne survient pas de grossesse.
L’infertilité est d’origine féminine dans un tiers des cas, masculine dans les deuxième tiers des cas et elle est partagée dans le tiers restant.
10 à 15 % des couples connaissent des difficultés à concevoir. En Afrique, ce taux atteint jusqu’à 25%.
L’exploration du couple infertile doit être menée concomitamment chez les deux partenaires.
Il ne faut pas attendre d’avoir conclu à la normalité de l’exploration féminine pour demander un spermogramme.
Aucune exploration invasive ne doit avoir lieu tant que les investigations de base, moins invasives, n’ont pas été réalisées.
Le couple doit recevoir une information précise, basée sur les connaissances scientifiques.
La démarche clinique de base doit commencer par l’interrogatoire puis l’examen clinique avant la prescription des examens complémentaires.
En dehors que quelque examens biologiques simples :
Il faut pratiquer :
– Une spermoculture
– Une écho testiculaire et vésico-prostatique
– Un bilan hormonal : FSH – LH –TESTOSTERONE
– Un caryotype sanguin avec recherche de micro délétion du chromosome Y en cas de cryptozoospermie ou d’azoospermie
– La recherche du gène CFTR dela mucoviscidose en cas d’azoospermie obstructive par ABCD
Une fois le diagnostic établi, il faut corriger tout ce qui peut entraver la fécondité afin de mettre la patiente dans les meilleures conditions qui favorisent la grossesse.
Une fécondation in vitro est indiquée en cas d’échec des différentes thérapeutiques.
Parfois elle est indiquée d’emblée.